Salut tout le monde!! Bon, je n'irais pas par quatre chemins donc voici le contexte:

J'écris, à mes heures perdues. Tout récemment, j'ai fait une ébauche d'un peut-être futur livre, dont je n'est pas encore trouvé le titre. J'ai fais le prologue, et de début du chapitre 1. En fait, je voulais vous le faire lire, pis avoir des com's positifs, mais aussi négatifs. Ce que je pourrais améliorer, retravailler etc...Je sais que vous êtes pas des éditeurs ou quoique ce soit mais je voulais juste avoir le point de vu de d'autres personnes. Les mots entre * dans les textes sont des nom des villes et de personnages qui ne sont pas encore définitifs. Alors voici le début.

P.S. J'espère que c'est pas du flood que je fais, mais y'avais pas vraiment de section réservée aux créations littéraires ou dessins ect...juste pour les graphismes...Tk, bonne lecture!!

Oui je trouva ça très bon! Le prologue est bien!
Mais je pense(et c'est mon opinion là)que tu pourrais formuler la dernière ligne différement. Genre: ''Je suis chris Stewarts ,bras droit du penseur ainsi que Mentali chef bien malgré moi, et bienvenue dans la cité de Pakanar, année 2122.'' Ou peut-être pas mais dans ce genre là.
Mais vraiment c'est bien! La suite doit être aussi bonne!

Annie

c super! j'ai hate de connaitre la suite!!!

Merci pour la critique, je le retravaillerais!
Voici le début du chapitre 1!! Dsl, c'est un peu long (et peu être décourageant à première vue) mais sa se lit tout seul!!

Première partie
Le Commencement

Chapitre Un

Dès l'âge de 3 ans, je savais que je n'étais pas comme les autres. Tout d'abord parce que je grandissait plus vite que les autres enfants de mon âge. Ensuite parce que j'ai commencé à parler, à marcher et à raisonner bien plus tôt que mes compatriotes. Et la dernière chose qui me fit croire que j'étais un extra-terrestre pendant cinq ans de ma vie, j'avais les yeux de trois couleurs différentes. Près de ma pupille, il y avait du brun noisette. Puis ensuite, plus on s'éloignait du centre de mes yeux, plus la couleur devenait bleu azur puis ensuite mauve. J'avais donc une bonne raison de m'inquiéter, puisque à chaque fois que je voyais mon reflet, je ne voyais que mes yeux tricolores, si étranges, à mon avis. Oh, et une dernière chose. La première fois que j'ai fait cette découverte, inquiet, j’allai voir ma mère. Elle me regarda attentivement les yeux et déclara qu'ils étaient tous ce qui avaient de plus normal. De couleur noisette.

IL arriva chez nous, dans le Quartier Centre, le jour de mes 15 ans, tout habillé de blanc. IL avait pris soin d'écrire une lettre à mes parents, qui leur expliquait combien j'étais spécial et doué et c'était pourquoi qu'IL me désirait dans son école privée, une école de surdoués. C'était des mensonges, ce que j'appris quelques heures plus tard. En fait, oui j'étais plutôt futé pour mon âge, un brin insolent, je m'ennuyais dans mes cours, puisque tout ce qu'on me disais, je le retenait facilement. Et j'étais pas mal plus bavard que maintenant. Mais ce n'était pas pour cette raison qu'il était venu me chercher. Je fis donc mes bagages, sous les yeux de mes parents, rayonnants de fierté à l'idée que leur fils unique allait dans une école adaptée pour son niveau d'intelligence. Je partis en SA compagnie, sans me douter ma vie allais changer radicalement dès ce moment.

Une heure plus tard, nous arrivâmes dans un endroit qui m’était totalement inconnu. Durant le trajet, je n'avais posé qu'une seule question. Où allions-nous. Le chauffeur du véhicule m'avait répondu que j'allais voir rendu là-bas. Lorsque nous arrivâmes enfin à destination, je vis la bâtisse ou plutôt, la forteresse qui se dressait devant moi. Toute de pierre elle était, même les cadres de fenêtres. Nous pénétrâmes dans l'endroit qui devint ma maison pendant cinq longues années. Un homme extrêmement bien bâti, tout de noir vêtu vint prendre mes bagages et me fit signe de le suivre. Ce que je fis prestement, par crainte de me faire massacrer par ce géant. Il m'emmena vers une pièce, ma chambre. Jusque là, personne ne m'avait parlé. Ce que je trouvais un peu impoli de SA part. Il était venu chez nous, m'avait fait venir jusqu'ici sans m'expliquer la raison de tout ce cirque.

Ma chambre était toute simple. Le lit fraichement fait et les meubles tous bien astiqués. Je rangeai mes vêtements dans mes tiroirs et ma garde-robe et découvris une lettre soigneusement placée dans le petit tiroir de ma table de nuit.

"Bienvenue chez ton nouveau chez toi, Chris Stewarts! Installe tes choses à ta guise et viens dans la salle à manger. Tu seras le premier, mais nous arriverons bientôt. Pour cela, prends l'ascenseur jusqu'au troisième étage, quelqu'un t'y attendra. Une dernière chose : aucune photos de ton ancienne vie ne doit être présente dans ta chambre. Bon séjour! Signé: Le directeur"

Mais pour qui il se prenait, ce directeur à la noix? J'avais justement apporté une photo de mes parents, tout sourire avec moi dans les bras de ma mère. Je décidai de l'installer bien en vue sur le dessus de ma commode, question de confronter ce fameux directeur. Et qui était ce nous? À ce qu’il sache, IL n’était qu’une seule et même personne.

Je suivis les instructions de la lettre. En me dirigeant vers l'ascenseur aux portes rouges sang, j'eus un frisson. En arrivant dans ma chambre pour la première fois, je n'avais pas remarqué cet ascenseur à l'air diabolique. Les portes étaient ouvertes, comme une grande bouche, et je m'y engouffrai avec appréhension. J'appuyai sur le bouton 3 et attendai que la machine s'arrête à l'étage demandé. Comme la lettre disait, quelqu'un m'attendait. C'était le même homme qui m'avais reconduis jusqu'à ma chambre. Je le suivis comme un petit chien de poche.

Nous entrâmes dans une vaste pièce, sans aucun doute la salle à manger, puisqu'une délicieuse flottait dans l'air. Je découvris bientôt la raison de ce délicieux parfum flottant. Un festin était installé sur la table la plus longue que j'avais jamais vue. Du poulet au spaghetti en passant par la pizza, tous les aliments qu'un adolescent de mon âge pouvait rêver d'avoir se trouvaient sur cette table. Le géant m'indiqua une place où m'assoir. Ce que je fis, observant les alentours, attendant ce ne savais trop quoi. Je remarquai qu'il y avait six plateaux identiques à celui qui était devant moi, disposé sur la table.

Une minute exactement après mon arrivée, la porte par laquelle j'étais entré s'ouvrit soudain, me laissant voir une femme tellement bien bâtie que je crus d'abord que c'était un homme. Puis une jeune fille, à peu près de mon âge la suivait timidement. La femme lui indiqua la place tout juste devant moi. Elle s'assit en silence, l'air toute aussi perdue que moi. Ce manège ce répéta encore pour trois autres ados, avec un accompagnateur du même sexe qu’eux. Deux filles et un garçon. Et toujours une minute d’intervalle entre les nouveaux arrivants. Le garçon était à ma droite, tandis que les deux autres filles étaient en face de nous. Une seule place était vide. Celle tout au bout de la table. C'est alors que je LE vis entrer, par une autre porte, en face de celle où nous étions tous entrés.

IL était habillé de son habit blanc, celui dans lequel je l’avais vu pour la première fois. Toujours dans un silence le plus total, il s’installa sur la dernière chaise libre. J’entendis finalement le son de sa voix. C’était une voix unique, une voix que l’on entendait qu’une seule fois dans sa vie. À la fois douce et ferme, cette voix avait un don de persuasion incroyable. S’il m’avait demandé de manger mes bas, je l’aurais fais sans hésiter une seconde!

« Bienvenue chez vous, chers nouveaux élèves. Servez-vous donc à manger, avant que l’on ne commence à discuter de choses sérieuses. »

Nous n'étions que cinq élèves? Bizarre. Je me servis un morceau de pizza et de la liqueur qui avait la couleur du Coke. Je ne touchai cependant à ma pointe de pizza qu’une seule fois. Quant à la liqueur qui finalement n’était pas du Coke, je la laissai réchauffer dans mon verre sans y prendre une seule gorgée. J’étais tellement subjugué par cette voix merveilleuse, et curieux de savoir la suite. Mes compagnons aussi, semblaient avoir peu d’appétit. Seul notre hôte mangeait goulûment, sous nos regards, ma foi, je dirais admiratifs.

« Je vois que vous n’avez pas très faim. Alors entrons tout de suite dans la vif du sujet. Je vous demanderais tout d’abord de vous présenter à vos camarades de classe en commençant par votre nom, suivit de votre âge et votre date de naissance. Vous finirez par nous dire dans quel quartier de Pakanar vous avez grandi, avant de venir ici. Les dames d’abord? »

Je me permets de faire ici une petite parenthèse. La cité de Pakanar était depuis des siècles et des siècles divisée en cinq Quartiers. Celui du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et finalement le Quartier Centre, celui où ma famille et moi vivions paisiblement avant qu’IL vienne bouleverser mon existence.

La dernière fille qui était entrée commença à parler. Elle se nommait *Claudia Simpson*. Elle avait 15 ans aujourd’hui même et avait grandi dans le Quartier Nord de Pakanar. La Claudia en question avait des cheveux si longs, que même s’ils étaient tressés, ils lui arrivaient aux fesses. J’avais remarqué ce détail lorsqu’elle était entrée. Elle avait aussi une poitrine plus que généreuse, et ne se gênait pas pour la montrer. Et ses yeux… étaient de la même couleur que les miens. Automatiquement, je regardai les yeux de toutes les personnes attablées, incluant SES yeux. Ils étaient tous tricolores.

Quand la fille à la gauche de Claudia, la fille installée directement devant moi prit la parole, je sursautai. Elle parlait fort et avec assurance. *Sarah Applegate* était son nom, aujourd’hui le jour de son anniversaire de 15 ans et le Quartier Sud avait été son terrain de jeu d’enfance. Elle avait des taches de rousseur sur les joues, les cheveux roux éclatant, et portait un t-shirt qui cachait sa menue poitrine. Étant donné son air de petite fille frêle, je fut vraiment étonné qu’une si petite personne puisse parler aussi fort.

La troisième fille prit la parole. Elle se présenta comme étant *Cora Barton*, vivant depuis toujours dans le Quartier Est de Pakanar. Elle fêtait aujourd’hui son quinzième anniversaire de naissance, tout comme les deux autres filles, et moi. Cora était grande et assez bien bâtie. Elle avait la peau foncée, qui contrastait énormément avec ses yeux identiques aux miens.

Le garçon à ma droite commença un long monologue dont je ne retenu que les informations essentielles. Il se prénommait *Dylan Summers*, avait 15 ans aujourd’hui et habitait le Quartier Ouest de Pakanar. C’était incroyable comment ce garçon de mon âge pouvait parler vite. Je me demandai même comment il faisait pour ne pas s’enfarger dans ses phrases. Il avait aussi une apparence hors du commun. Ses cheveux étaient mi-longs, et formaient une frange par-dessus son œil droit. Lorsqu’il parlait il gesticulait aussi beaucoup et sa frange bougeait de tous les côtés. Cela m’arracha un sourire, le premier que je faisais depuis mon arrivée. Mis à part les cheveux, Dylan était habillé de jeans délavés et déchirés, son t-shirt avait l’air crasseux. Bref, on aurait dit qu’il n’avait pas lavé ses vêtements depuis des années. Pourtant, il ne dégageait aucune mauvaise odeur.

Puis vint mon tour.

« Heum bonjour, mon nom est Chris Stewarts. Comme vous tous, mon anniversaire est aujourd’hui et j’ai 15 ans. J’habitais le Quartier Centre avant d’arriver ici. »

Voilà, je m’étais présenté. C’était court et simple à comprendre, parfait. IL reprit la parole.

« Merci à vous cinq pour vos merveilleuses présentations. Comme vous l’avez sûrement remarqué, vous habitiez chacun un Quartier différent de notre cité, avant que je vienne vous chercher à votre domicile. Et notre ami Chris nous l’a mentionné tantôt, vous fêtez tous joyeusement votre anniversaire de naissance en ce 13 Mai 2117. Je prendrais cinq ans pour vous former, vous enseigner, vous guider à travers un monde extrêmement compliqué qu’est le monde des Mentalis. »

***

Wow sérieux c'est vraiment bon!! T'as raison ça ce lit tout seul! J'ai hâte de lire la suite! Mais il y a une chose que j'ai pas compris, il y a combien de persone autre que Chris? Parce que tu dit qu'il y a deux filles et un garôn en plus de lui mais tu décris 3 fille et 1 gars...c'est tu juste une erreur ou il y a une fille qui a mystérieusement apparue de nul part? xD

Bah non, lit bien le paragraphe 9...tu va voir

Ah ben oui, scuse moi! Il n'y a pas de fautes xD!
Alors le chapitre 1 est super! Ah oui et je voulais te dire, c'est vraiment professionnel ton affaire! Je le verrais très bien édité(de ce que j'ai lut )et puis l'utilisation des temps de verbes est vraiment bien! Sérieusement bravo! Très pro!

Merci!! en passant, c'est juste une partie du chapitre 1....sinon, yé pas vraiment long...chuis entrain d'écrire la suite!!

Vraiment? J'ai hate de lire la suite parce que comme l'as dit Terri sa fait vraiment pro! si ton livre est publier un jour je l'achète! bravo c'est vraiment bon!

Tout comme les autres, je trouve sa vraiment bon...À quand la suite...Des le début(dans les présentaton) on peut s'imaginer quel genres de personnalité ont les perso sans vraiment savoir se qui va arriver après...Tu laisse trop de suspence, dépêche toi d'écrire la suite ! je veux savoir!

Voici la suite!! Appréciez!! XD! Au fait, j'ai décidé de faire de cette partie le chapitre deux donc...c'est ça!!

Chapitre deux

Mentalis? Mais de quoi parlait donc cet énergumène aux cheveux grisonnants et aux yeux tricolores? Comme s’IL avait lu dans mes pensées, IL reprit la parole.

« Je vois sur vos visages et dans vos têtes que vous ne savez pas de quoi je parle… et c’est bien normal. Au cours des cinq prochaines années, vous allez continuer vos études tout en apprenant peu à peu qui vous êtes et quelle est l’étendue de vos pouvoirs. Pour commencer en beauté, je vous annonce que vous n’êtes pas ici pour rien. Depuis votre naissance, j’ai un œil sur vous, car vous faites partis d’une catégorie d’humain bien spéciale. On les appelle les Mentalis. »

IL laissa sa voix résonner dans la pièce, et nos cerveaux assimiler l’information qu’il venait de nous donner.

« Ayant développé des aptitudes mentales exceptionnelles, d’où leur nom, ces êtres humains paranormaux ont la capacité de communiquer entre eux par la pensée. En plus de ce don incroyable qu’ils possèdent, ils sont aussi capable lire dans les pensées des gens, ainsi que de modifier celle-ci ou tout simplement de l’effacer. Cependant, vous ne pouvez effacer la mémoire de vos compères ni la vôtre. Une fois formés, les Mentalis jouent un rôle crucial dans la société, rôle que je vous expliquerais plus tard dans la soirée. »

J’étais heureux, puisque j’avais devant moi une personne qui m’avait prouvé une fois pour toute que je n’étais pas fou, juste différent des enfants de mon âge. Pourtant, j’avais quelques réserves…étais-je vraiment un humain paranormal? C’était pour moi une vérité qui prendra du temps à accepter, malgré le fait que mon enfance est été remplie de doutes et d’incertitudes. Après avoir poussé un soupir de soulagement à peine audible, j’attendis la suite. Qu’allait-il nous dire d’autre? Que nous pouvions voler dans les airs, être extrêmement forts et que nous pouvions nous rendre invisibles? Je me perdis un peu dans mes pensées, songeant à tout ce que je pourrais faire une fois ma formation serait terminée. Sans nous avertir, il se leva et pris Sarah par la main, pour l’aider à se lever de son siège. Elle fut surprise, mais néanmoins, elle se leva.

« Votre amie ici présente possède des aptitudes qu’elle a développé étant enfant. Cependant, elle ne le sait pas encore, puisque son cerveau n’était pas encore prêt à faire surgir ce pouvoir merveilleux. Ce que je viens de dire est valable pour tout le monde dans cette pièce. Maintenant, prêtons-nous à des petits exercices pour travailler votre cerveau ainsi que votre corps. Au fait, je vous annonce que votre formation commence à la seconde où j’aurais finis cette phrase. »

Et moi qui attendait plus d’explications sur notre existence, j’allais devoir prendre mon mal en patience…IL nous fit signe de tous nous lever. Aucun d’entre nous n’avait prononcé mot, depuis notre présentation. J’entendis alors Claudia maugréer, se plaignant qu’elle avait mal partout. Je détestais les filles qui se lamentaient sur leur sort à toutes les secondes de leur misérable vie. À les entendre, on dirait qu’elles sont toujours sur le point de mourir…bref, je ne les aime pas.

« Pour commencer, nous allons nous étirer. Un cerveau a besoin d’un corps en forme, pour fonctionner à plein régime. Allez, hop hop hop! »

Je trouvais cela vraiment absurde, mais nous sautâmes jusqu’à temps qu’IL nous dise d’arrêter. Je remarquai qu’IL nous avait arrêté lorsque nous cinq sautions tous en même temps. C’était épuisant, mais pour couronner le tout, IL nous fit faire des redressements assis, ainsi que des pompes. J’étais crevé. Pourtant, lui qui faisait la même chose que nous ne semblait pas souffrir. Je l’enviais. Finalement, après environ quarante-cinq minutes de pur calvaire pour mon pauvre corps plus ou moins en forme, IL nous a dit que c’était tout pour les exercices aujourd’hui. Ouf!

« Maintenant, vous allez vous asseoir et nous raconter le souvenir le plus loin que vous vous remémorez. Vous avez une minute pour y penser. »

On se serait vraiment crut à l’armée. Obligés de faire tous ce que notre chef nous disait, c’était barbant, à la fin. J’allais me rebuter contre cette autorité, quand IL nomma mon nom. Zut! Je n’avais pas pensé à un souvenir, trop occupé à pester contre lui dans mon coin. En quatrième vitesse, je repensai à la première fois que j’avais remarqué mes yeux. Peut-être allait-il nous en dire plus sur cette ressemblance que nous avions tous avec lui.

« C’était un jour d’été, si je me rappelle bien. Je jouait avec mes amis du temps à la cachette. J’avais environ trois ans et était déjà plus grand que mes amis. Et aussi plus intelligent, sans vouloir me vanter. Ces détails me troublaient, à l’époque. Je trouvais que j’avais l’air d’un extra-terrestre. Mais bon, après avoir joué à la cachette, je suis rentré chez nous car ma mère m’appelait depuis un bon moment. J’étais en sueur, comme d’habitude. Ma mère me conseilla donc vivement d’aller me laver le visage. Même à l’âge de trois ans, j’étais indépendant et orgueilleux. Personne ne devait m’aider, j’étais capable tout seul. C’est ce que je me disais. Toujours est-il que j’allai me laver le visage dégoulinant et mouillé. C’est alors que je les remarquai pour la première fois. Me yeux tricolores. Je faillis tomber en bas du petit banc sur lequel j’étais juché, afin de bien voir tout mon visage dans la glace. Je me penchai, et les détaillai pendant près de dix minutes. Comment cela se faisait-il que je n’aie jamais remarqué mes yeux? Et moi qui croyais que j’avais les yeux parfaitement normaux. Soudain, je pris peur et courus dans les bras de ma mère, pleurant presque. Je lui demandai d’examiner mes yeux. Je me souviens exactement de ce qu’elle m’avait répondu, ce jour là. Tes yeux sont merveilleux, aussi bruns que des noisettes. Quand j’allai me coucher cette nuit là, je ne fermai pas l’œil trop troublé. Pourtant, je n’avais que trois ans et je raisonnais aussi bien qu’un enfant qui avait quatre ans de plus que moi…Voilà, c’est tout ce que je me souviens. »

Je regardai mes compères de classe, ils me regardaient tous avec le même regard. Ils semblaient tous se poser la même question que moi. Pourquoi avions-nous les yeux ainsi? Et surtout, pourquoi étions-nous les seuls à les voir? Dylan continua, après que ma voix ait résonnée dans la pièce pendant quelques secondes. Je réalisai que j’avais parlé beaucoup et pendant longtemps. Je me tournai, pour voir Dylan et pour mieux écouter son histoire. Étonnement, il prenait son temps pour raconter son histoire, alors que tantôt, je l’avais vu établir le record de celui qui parle le plus vite au monde.

« Mon souvenir est simple, c’est un souvenir joyeux. Cela remonte à environ dix ans. J’étais dans l’établi que mon père avait construit. Je l’aidais à coller des petites pièces, si ma mémoire est bonne. Mon père était et est encore un homme de travaux manuels. Même que certaines de ses créations se retrouvaient dans notre maison. Tables, chaises, armoires…bref, pas mal de trucs. J’étais donc avec lui dans son repère secret, comme il le disait si bien. Je me souviens que j’étais vraiment content à l’idée d’aider enfin mon père. Je voulais devenir comme lui, comme tous les enfants du quartier voulaient devenir ce que leurs parents étaient. Pendant deux heures, nous avions travaillé sur une petite table de nuit, qui allait bientôt devenir mienne. Quand nous posâmes ensemble la dernière pièce, et il me prit dans ses bras, le visage rayonnant. Je ne sais trop par quel miracle, je pu voir ce qui se passait dans sa tête. C’était comme un rêve. J’y voyais de la fierté ainsi que de l’amour. Cela dura une fraction de seconde. Pourtant, je m’en souviens comme si c’était hier. Et cette…chose ne m’est plus arrivée depuis. J’ai fini! »

Ainsi, Dylan avait déjà vécut l’expérience de lire dans les pensées. Intéressant… J’attendis ce que les autres filles avaient à raconter. Claudia parla de son expérience sur des grenouilles, au primaire, et au fait qu’elle avait réussi à faire chanter un spécimen sans qu’elle ne l’ait touché ou quoique ce soit d’autre. Elle voulait seulement que la grenouille chante, et elle lui avait obéit. Mais ce n’était arrivé qu’une seule fois. Quant à Sarah, elle nous raconta qu’en maternelle, elle avait fait oublié à la professeur qu’elle avait frappé un élève parce qu’elle était en colère contre lui. Elle désirait tellement que la prof oublie cet incident malheureux qu’elle réussi son coup, sans vraiment s’en rendre compte. En fait, depuis aujourd’hui, elle pensait encore que l’enseignante avait tout simplement passé l’éponge. Mais après avoir entendu ce qu’IL nous avait dit à propos des Mentalis et après mûre réflexion, elle avait décidé de nous faire part de son expérience.

Le témoignage de Cora fut troublant. C’est pourquoi je me permets de vous faire part de la version complète, puisque ce témoignage m’emmena par la suite à reconsidérer mon existence propre. Puisque les évènements racontés par quatre d’entre nous étaient tous matière à réflexion, je me doutais que Cora puisse arriver avec ce genre de témoignage choc.

« Le jour de mes sept ans, ma mère m’avait offert un joli collier en perles noires. Il semblait lui avait coûté un bras, mais elle avait l’air heureuse de me l’offrir. Durant près de deux mois, je ne l’enlevais que pour me coucher, afin de ne pas m’étrangler. Et un jour, je vis l’Avenir, avec un grand A. Il m’était apparu, comme dans un film, sans raison précise. Je me vis sur le bord d’une mer agitée. J’étais sur la plage où j’avais passé mon été à me baigner dans l’eau chaude. Les vagues étaient agitées. Je me vis enlever mon collier, et le jeter à la mer. Cet événement n’avait duré que quelques secondes, mais assez pour me troubler. Et comme de fait, un jour, je jetai à la mer ce bon vieux collier. C’était alors un soir d’automne. À ce temps-ci de l’année, vous le savez tout comme moi, les vagues sont toujours en colère. Ce jour-là avait été une rude journée pour moi. Premièrement je m’étais disputée avec ma meilleure amie et ensuite avec ma mère. En colère et guidée par une étrange intuition, j’enlevai mon collier de perles, et le jetai à la mer. Évidement, cela ne se reproduit plus jamais. C’est tout. »

Sachant que toutes les déclarations avaient été une preuve de ce qu’IL nous avait raconté tantôt, je fus troublé. En apprenant que je pouvais envisager la possibilité d’être capable de lire dans l’Avenir, je fus déstabilisé. C’était tellement étrange!

« Merci chers amis. Malgré le fait que ce n’étaient sûrement pas vos souvenirs les plus loins, c’était tout de même correct. Réfléchissez à tout cela, allez tous vous coucher dans vos chambres, je vous reviendrai demain, avec des nouvelles informations et bien d’autres surprises. Je sais que vous êtes impatient de connaître tout sur vous, je le lis dans vos esprits, mais attendez demain, reposez-vous bien cette nuit! Demain et les cinq prochaines années à venir vont être rudes et plein de rebondissements. Bonne nuit. »

Voilà, il nous laissa en plan, quittant la place sans un mot de plus. Nos gardes du corps, comme je les appelais désormais arrivèrent, et nous nous rendîmes dans nos chambres respectives. Encore sonné, j’arrivai dans ma chambre, et remarquai que la photo que j’avais déposée sur ma commode avait disparue. Je n’aurais peut-être pas dû le confronter, après tout. Je me couchai, et dormi comme un loir. Demain allait être une dure journée, IL avait raison, même si je ne m’en doutais pas encore.

C'est vraiment bon! T'as vraiment un talent pour l'écriture, c'est captivant comme histoire! J'ai hâte de lire la suite!